top of page
Rechercher

REER ou CÉLI

  • Photo du rédacteur: Patrick Gendron
    Patrick Gendron
  • 31 janv. 2021
  • 2 min de lecture

On croit tout savoir du régime enregistré d’épargne retraite (REER) : les cotisations au compte donnent droit à des déductions fiscales, l’argent fructifie à l’abri de l’impôt, les retraits sont imposables comme des revenus de travail...


Bref, le REER serait simplement un instrument pour reporter l’impôt.


Non...


Je vous propose d’observer la question sous un angle différent. Cette nouvelle perspective pourrait changer votre manière de voir... votre remboursement d’impôt !

Un abri fiscal

Le REER est beaucoup plus proche qu’on ne le croit de son cousin, le compte enregistré libre d’impôt (CELI).

Le REER constitue un « abri fiscal pur » comme le CELI, les deux comptes permettant de générer des rendements à l’abri de l’impôt.

Pour une même contribution nette, les deux comptes enregistrés produisent un résultat identique, sauf qu’avec le REER, les flux monétaires empruntent des chemins plus sinueux.

La mécanique du REER

Je vais reproduire ici son exemple, basé sur un contribuable fictif imposé à 40 % qui cotise 1000 $ à un REER dont le rendement monte à 8 %. L’année suivante, il retire son argent. Cela permet de voir à l’œuvre toute la mécanique du régime.

La cotisation de 1000 $ donne droit à un remboursement d’impôt de 400 $ (1000 $ x 40 %). L’effort financier net du contribuable, ce qu’il sort de ses poches, s’élève donc à 600 $ (1000 $ - 400 $).

Après un an, le compte contient 1080 $ grâce au rendement de 8 %. L’épargnant retire l’argent du REER. Toujours soumis au taux d’imposition de 40 %, il doit payer 432 $ en impôt (1080 $ x 40 %). Il lui reste 648 $.


Une cotisation nette de 600 $ dans le REER procure un profit de 48 $ (8 %) non imposable.

Le fonctionnement CELI

En répétant l’expérience avec le CELI, on arrive au même résultat. Ce compte ne donne pas droit à des déductions fiscales, et ce qu’on en retire ne s’ajoute pas aux revenus imposables.

Il faut donc déposer 600 $ dans le CELI, qui génère lui aussi 8 % de rendement. Un an plus tard, combien y a-t-il ? Bien oui : 648 $.

Une contribution nette de 600 $ au CELI génère elle aussi un gain de 48 $ (8 %) non imposable.

Flamber le remboursement d’impôt ?

Que nous révèle cette démonstration ?

Que le remboursement d’impôt découlant d’une contribution REER n’est pas un cadeau du gouvernement ! Il s’agit de votre argent durement gagné.

Si vous le flambez comme si c’était un chèque qui tombait du ciel, c’est comme si, dans notre exemple plus haut, une cotisation au CELI de 600 $ vous autorisait à dilapider 400 $.

On s’éloigne de l’objectif d’un abri fiscal.


Ne pas oublier la date limite des REER est le 28 février prochain !!!


Bonne Journée


 
 
 

Comentarios


bottom of page